Cesson-Sévigné, une ville pour tous
L’association Cesson-Sévigné, une ville pour tous a été créée en mai 2025 par la volonté de personnes qui voulaient redonner du sens à leurs engagements personnels dans le domaine de l’écologie, de la solidarité et du vivre ensemble.
Constituer une association suppose de clarifier son objet, et nous l’avons fait pour que l’association porte en elle-même ce travail sur un projet alternatif pour notre ville, pour que l’engagement de la ville en faveur de l’écologie, de la solidarité, et la préparation au monde de demain, se traduise par des décisions concrètes dans chaque projet municipal, et dans ses contributions aux politiques du territoire.
Au tout début de la séquence des élections municipales de mars 2026, il nous a semblé important de réunir les cessonnaises et les cessonnais qui ne se reconnaissent pas dans la politique actuelle de la ville dans les domaines de l’écologie, de l’adaptation au monde de demain, de la relation avec la Métropole, de l’engagement direct de la ville sur ces sujets en dehors d’actions confiées au privé, qui ne se réalisent au final pas, ou très peu, ou qui révèlent une vision avec trop peu d’innovation, d’écoute et d’ambition pour notre ville.
L’association souhaite donc être un creuset de réflexions avec les citoyennes et les citoyens, partageant les valeurs énoncées ici et dans nos statuts, dans la perspective des élections municipales de mars 2026.
Trois valeurs fondamentales nous animent en 2025.
D’abord le renouveau de la vie démocratique locale nous semble être une aspiration forte des habitants. Il faut chercher à faire vivre la démocratie entre les élections, envisager autrement la définition, et la conduite des projets municipaux.
Ensuite, il est primordial de redonner du sens au vivre ensemble, au lien social qui permet de constituer une communauté et de l’ouvrir sur les autres et sur son avenir.
Enfin, les enjeux de l’adaptation aux changements climatiques et aux adaptations nécessaires dans tous les champs de la vie quotidienne, doivent être adressés en premier lieu dans tous les projets et les décisions prises, car elles engagent les générations à venir envers lesquelles nous devons faire preuve de solidarité et de prévoyance.
Déjà en 2020, le GIEC donnait 10 ans pour infléchir les courbes qui décrivent un changement climatique au delà des objectifs de l’accord de Paris de 2015, qui ne visait qu’à maintenir des conditions de vie considérées comme gérables, c’est-à-dire pour lesquelles des mesures d’adaptation existent et peuvent être mises en œuvre.
La lutte contre le réchauffement climatique d’une part, et les mesures d’adaptation en parallèle d’autre part, auraient dues être le fil rouge des politiques publiques, au plan national et au plan local pour entraîner l’industrie, le transport, l’agriculture dans une bascule nécessaire. Les rapports officiels successifs du GIEC, et des travaux de chercheurs comme ici, montraient dès 2023, que les villes devaient de saisir du sujet.
Depuis, les canicules sont plus présentes, les inondations touchent tous les territoires, les problèmes d’insécurité face au dérèglement climatique se répètent et ce sont les territoires qui doivent relever le défi de l’adaptation à ces risques.
Or, sur ce mandat, nous n’avons vu que très peu de décisions et d’actions pour prendre en compte ces problèmes, à notre niveau avec les moyens qui sont les nôtres, à commencer par les priorités réelles décidées via les choix budgétaires.
Nous avons vu très peu d’investissements et de réalisations concrètes abouties en faveur des énergies renouvelables, actions très limitées en matière d’adaptation urbaine aux fortes chaleur, etc .. la liste est longue des projets où d’autres priorités auraient dues être posées.
Au même moment, la demande en logements, en sécurité alimentaire, en mobilité, augmente, pour ne citer que ces 3 domaines où l’effet ciseau entre demandes et contraintes est critique.
Associer les habitants aux choix qu’il va falloir faire est donc nécessaire, car rien ne se fera sans une implication directe des habitants, tout au long des mandats. La façon de conduire les projets n’associent pas assez les habitants en amont, même si des réunions se tiennent, des relais existent entre associations et pouvoir politique, nous n’avons vu aucune commission extra-municipale pour travailler sur des projets en amont de leur première ébauche. Les projets structurants sont annoncés dans la presse locale alors même qu’ils sont déjà en grande partie définis.
L’association veut donc relever ce défi de faire travailler les cessonnaises et les cessonnais qui le souhaitent, à un projet alternatif dans tous les domaines de la politique de la ville, dans les projets eux-mêmes, mais aussi en amont dans la vie démocratique et la façon de conduire les politiques locales, avec les citoyennes et les citoyens, avec nos partenaires territoriaux, les villes voisines du secteur Est, et la Métropole.
Il ne s’agit pas de porter ce travail une fois, au début d’une séquence électorale, mais de créer une structure qui perdurera et travaillera tout au long des mandats.
Vous trouverez ici les statuts de l’association, déposés en Préfecture en juin 2025, et la publication de la création de l’association au Journal Officiel.
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